Les membres de la commission BRIVE ROCAMADOUR 2024 remercient chaleureusement tous ceux qui, grâce à leur implication et leur bonne volonté, ont fait de cette édition un succès !
Au total, plus de 1500 participants aux divers parcours ont été enchantés de l'accueil qui leur a été réservé.
41 départements, 4 participants portugais et un néo-zélandais, dont on ne sait pas s'il est venu spécialement, étaient représentés sur les routes, les chemins et les Sentiers de Rocamadour.
BRAVO ET MERCI A TOUS !
Tamalou Bobolat etMalpartou
Je ne suis pas encore descendu de bicyclette lors du rendez-vous de départ des randonnées du C.V.G., place de la Guierle, qu’on m’interpelle : Tamalou ? . C’est mon nouveau nom, pourtant je m’appelle bien Tartempion ! Un nom courant, je l’avoue, bien que classé seulement 27ème au hit-parade des noms français les plus utilisés. Oui, oui, j’ai vérifié. Notez que je suis fier de mon vrai nom, si, si ! Mais malgré tout je ne refuse pas ce nouveau patronyme d’usurpation car je retrouve ainsi beaucoup de frères autour de moi. Je me sens moins esseulé et soutenu au sein de la grande famille Tamalou. Et puis c’est un nom qui chante un peu le midi.
Donc que ce soit au club ou parmi mon environnement je retrouve des frères ou des sœurs ou des cousins. Néanmoins je me pose la question de savoir si je vais le décliner lors d’un contrôle de police ou de la maréchaussée. Il m’est devenu tellement usuel que cela risque de m’échapper et moi de me retrouver derrière les barreaux pour usurpation d’identité. Je vis dangereusement sous une double personnalité, d’ici là qu’on me repère sur les radars du contre terrorisme...il n’y a qu’un pas, j’allais dire un bobo... de plus.
Alors quand je suis ainsi appelé je réponds Bobolat en montrant là où ça me fait mal quand je ne réponds pas Malpartou lorsque l’énumération serait trop longue. Et là je découvre des frères ou des sœurs, tous les hypocondriaques du club, que j’interpelle de la même façon : Tamalou ? On me répond Malici, Malpartou ou Bobolat. Et voilà chacun parti à décliner le mot bobo ou le mot mal quand ce n’est pas douleur dans toutes les versions de l’infection, de l’arthrose, de la dégénérescence... et tous les échelons de la douleur.
Entre temps nous voilà partis et chacun de trouver une oreille charitable pour en double file continuer à expliquer l’origine du mal.
- « Oui, il y cinquante ans, j’avais vingt ans et des gamins d’une dizaine d’années m’ont mis au défi de les battre en patin à roulette. Fort de la différence d’âge j’avais fait la différence et cinquante mètres devant eux je me retournais sans cesse pour leur faire la nique quand tout à coup je me suis encadré un poteau électrique. Hormis les rires moqueurs je me souviens d’être rentré tout penaud et boitant bas car j’avais le genou un peu dégoupillé. A l’époque on se soignait en attendant que ça passe… »
-« Ah, toi c’est le genou ».
-« Ouais »
-« Ben, moi c’est une hernie discale aux lombaires Quand j’étais jeune je jouais au foot et un jour j’ai pris un croc en jambe. Depuis j’y ai une douleur qui parfois me prend la nuit quand je me tourne. J’attends encore que ça passe ! Parce qu’à l’époque j’ai consulté mon toubib qui m’a envoyé consulter un ostéopathe lequel m’a ordonné radios puis échographie puis scanner. Finalement, après je ne sais combien de manipulations inutiles il m’a envoyé voir un chirurgien.
Là, j’ai encore eu droit au diaporama radio, échographie, scanner. Suite à ça il m’a dit que mon cas était grave et risqué : seulement cinquante pour cent de réussite ! J’ai pris peur, je suis parti et je me suis bourré d’anti-inflammatoires. J’ai ensuite essayé l’homéopathie mais comme c’est mécanique ça n’a pas marché ce qui fait que j’ai essayé l’acupuncture. Après six mois de jeu de fléchettes dans les fesses j’ai tout abandonné et je me gère à coups d’anti-inflammatoires.
Mais c’est dur, en vieillissant j’ai des becs de perroquets qui sont venus se rajouter. Quand je pédale en danseuse la douleur s’enclenche. J’évite donc en jouant sur les vitesses mais je suis sujet à des ballonnements, je météorise ; et comment faire pour dégazer sinon se dresser en prenant appui sur les pédales pour soulever le fondement et permettre aux gaz de s’exprimer.»
Plus loin un gruppetto composé de Bobolat, Malici et Malpartou s’anime quant à savoir qui souffre le plus.
Moi, dit Malici, j’ai des hémorroïdes, j’ai été opéré en des temps où l’on ne prenait pas en compte la douleur, il y a plus de quarante ans, mais ils ne m’ont pas tout enlevé et je sens que celles qui restent supportent de moins en moins le contact avec la selle. Je crois que si l’orifice est si bien protégé par la partie charnue c’est parce c’est un petit coin très sensible. J’ai vécu l’enfer après l’opération et j’ai peur d’y repasser alors je bouffe du marron d’Inde tant et plus.
Oh, oui dit Malpartou qui a le teint bilieux, moi aussi j’y suis passé mais maintenant j’ai des vieilles douleurs qui réapparaissent dans les genoux, les hanches, les épaules. J’ai aussi la rhizarthrose aux pouces sans oublier Hallux valgus au gros orteil droit, l’oignon quoi ! Je te dis pas …et puis si, mais tu ne le répèteras pas, j’ai l’éléphantiasis à la joyeuse de gauche et pour pédaler c’est pas le top, ça coince ! Je tiens le coup grâce l’eau ferru, ferru, ferrugineuse que je bois matin midi et soir avec des calmants.
Mais que t’es c.., lui dit Bobolat, c’est normal tout ce fer ça rouille dans tes articulations ! Il te faut prendre des tisanes de queues de cerises. C’est un antioxydant naturel. Moi j’ai un furoncle mal placé car j’ai la furonculose récidivante. Je prends de la poudre de perlimpinpin préconisée par un rebouteux.
Ainsi va le peloton « souffretant » qui exhale sur son passage une odeur de pharmacie. Il décline toutes les maladies de la sénescence et bien d’autres aussi, mais il passe et finalement il fera bien les 100 kms de la sortie du jour. Mais de quoi se plaignent ‘ils tous ces souffreteux ? Ils ont la chance d’être encore là !
Philippe
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